bande à tristanill. Gabriel Gay, éd. L'Ecole des Loisirs (Mouche), 99 p., 2010. 9,50 euros.

 

Tristan est en CE2 et dans la cour de récréation les bandes font rage. Il y'a d'abord celle de Jujube, ceinture noire de judo, ou rouge... Enfin bref, une ceinture forte! et puis celle d'Olivier, le mauvais élève, qui n'hésite pas à s'en prendre à plus faible ou plus petit que lui. Tristan ne fait partie d'aucune bande, il passe généralement beaucoup de temps avec sa soeur Karine et Andrès qui, s'ils sont tous deux au CP, ont plus d'un tour dans leur sac. Un jour, Tristan va voir son nom apparaitre dans le carnet de guerre d'Olivier... le pire est donc à venir et il est bien décidé à ne pas se laisser faire, quitte à intégrer une bande, voire même à créer la sienne.

 

Histoires de récréations, blagues, guéguerres et amours enfantins, autant d'ingrédients qui font le quotidien de Tristan et de tous les enfants scolarisés. Entre le chef de cantine, les jeux de carte avec des règles abracadabrantes, les bagarres, les humiliations, les défis... tous se retrouveront à un moment ou à un autre dans ce court roman de Marie-Aude Murail. L'auteur réussit à se mettre à leur portée sans jamais tomber dans le nian-nian et en gardant toujours une plume sensible. La réplique du jeune garçon lorsque sa maman lui demande ce qui le contrarie est très juste à ce niveau-là. J'ai été moins convaincue par les illustrations qui, je trouve, n'apporte pas grand chose à l'histoire et n'étaient pas forcément nécessaire au roman.

Un roman du quotidien dès la fin du CE2.

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