trad. Danièle Laruelle, éd Bayard, 533 p., 2008. 17.90 euros.

Hugo Cabret est un jeune orphelin de 12 ans. Il vit dans une gare et a repris le travail de son oncle après que celui-ci ait disparu : il règle les horloges de la gare. Cependant, il fait cela en toute clandestinité, ayant caché la disparition de son oncle pour éviter de se faire placer en famille d'accueil. L'argent vient donc vite à manquer, Hugo ne pouvant encaisser les chèques destinés à son oncle et se voit contraint à chaparder quelques croissants et bouteilles de lait lorsque la faim le tiraille. Hugo ne s'intéresse pas qu'aux horloges, il est en effet passionné par les mécanismes. Avant de décéder, son père avait  trouvé dans un musée, un curieux automate dont il avait entrepris la répération. Le garçon est bien décidé à terminer celle-ci, persuadé que son père voulait lui transmettre un message à travers la machine. Ce sera sans compter sur le propriétaire d'un magasin de jouets où Hugo vole des objets dont les mécanimsmes sont constitués de pièce très utiles pour la réparation de son automate. Il est prit la main dans le sac et se voit enlever le carnet dans lequel tous les schémas explicatifs de la machine étaient conservés. Comment le récupérer et qui est ce mystérieux vendeur de jouets si habile de ses mains ?

Avant toute chose, il faut connaître le concept de l'ouvrage. Il s'agit en effet, d'un roman graphique : des dizaines de pages ne sont constituées que d'illustrations en noir et blanc : le récit progressant alors uniquement par ce biais, avant de revenir à une narration plus traditionnelle, etc. L'ouvrage se présente alors comme un film : plans larges, gros plans... pouvant nous faire penser à un story-board.
C'est d'ailleurs cette construction qui en fait l'intérêt, la forme est très surprenante, inattendue et très originale. En ce qui concerne le fonds, il s'agit à la fois du destin du jeune garçon, mais aussi du cinéma et notamment de Georges Méliès : la forme et le fonds deviennent alors totalement complémentaires.
Le texte, malgré les plus de 500 pages de l'ouvrage, est assez court et loin d'être inintéressant. Je n'ai pas accroché plus que ça, mais uniquement par goût personnel.
En tous les cas, le roman est à feuilleter, un petit ovni déjà récompensé et à connaître...
Retour à l'accueil